Analyse réflexive d’une séance de 2h proposée à une classe de première spécialité en effectif réduit. A cela s’ajoute une fiche de préparation d’un cours de 3h donné en lycée dans le cadre des œuvres limitatives : Du projet à la réalisation d’une œuvre monumentale – Le cycle des Nymphéas – Claude MONET.
La création d’un mobile sonorisé nous a permis de travailler la notion du volume, tout en exprimant transparence, légèreté et équilibre. C’est le mystère du physalis qui a orienté notre recherche plastique et sonore, par l’utilisation de matériaux traduisant le physalis dans son état de fleur sublimée. La cohérence de l’oeuvre se trouve renforcée par l’ajout d’un univers sonore sur base de travail vocal comme un écho à la nature…
Comment retranscrire émotions et ressentis à partir du vivant ? Comment représenter l’éphémère, la transparence, la légèreté, la fragilité et le mystère à partir du physalis ? Représenter, est-ce reproduire ?
« Le travail de l’artiste est toujours d’approfondir le mystère. » Francis Bacon
Notre travail porte sur la mise en regard des objets banals et du quotidien ainsi que leur détournement.
Les objets ont dès le départ appartenu à une « portion » de la réalité. Nous avons l’habitude de leur attribuer une fonction et une place particulière dans la vie quotidienne. Nous avons alors décidé de les détourner afin de les revaloriser ou les questionner.
Lors de l’élaboration de cette séance nous avions dans un premier temps l’envie de faire travailler les élèves en groupes. Les notions ayant influencées notre proposition sont celle du corps dans la production artistique ainsi que le détournement d’objets en matériaux. Nous avons développé une proposition qui permet d’élargir les champs des arts plastiques aux champs du design. Nous proposons aux élèves de travailler sur un accessoire de la Fashion-Week de demain. La contrainte est de travailler uniquement le magazines comme matériau. séance Pdf
L’envie fondamentale est de travailler sur la notion de temporalité,d’évolution d’une forme et de la matière avec son environnement. Le souhait est de se tourner vers des matériaux de l’ordre du biodégradable. Rapidement les projets s’orientent vers une installation en extérieur au sein de l’ESPE, pour rendre visible et accessible le travail au travers d’un parcours. Les projets se rejoignent notamment dans l’idée d’évolution, de changement,de métamorphose provoqués par les différents facteurs extérieurs. La question de la documentation semainière ou mensuelle est également évoquée.
Enjeux: Interroger différentes techniques de l’estampe (gravures – frottages – empreintes – traces- eau forte…). Comment faire de la photographie sans appareil photo (cyanotype – sténopé ) + monotype. Questionner le volume (feuille de papier – argile…) et sa présentation dans l’espace (in-situ – plein-vide – installation…)
Formateurs: Fabrice ANZEMBERG – Philippe HARNOIS et Pascal BERTRAND