les gestes du peintre dialoguent avec les matériaux de la peinture…
Blog d' Arts Plastiques – Master MEEF 1er et second degré INSPE de Bretagne
Evaluation continue des Masters d'enseignement et mutualisation de pistes d'apprentissages, d'ateliers artistiques, de ressources en Arts plastiques.
les gestes du peintre dialoguent avec les matériaux de la peinture…
Sur une musique du jazz men, Oscar Peterson, Norman Mc Laren rythme la couleur…
Hans Richter module des formes dans le champ filmé…
https://www.youtube.com/watch?v=YCcqVE17E7I
Morphing par Philip Scott Johnson autour de 500 ans de portraits de femmes dans l’art occidental
Music: Bach’s Sarabande from Suite for Solo Cello No. 1 in G Major, BWV 1007 performed by Yo-Yo Ma
Voici la séquence d’enseignement et le dispositif d’arts visuels fait par Joelle ESTEFFE, en cycle 2, Maître formatrice sur l’ESPE de Saint-Brieuc.
Situation d’apprentissage menée auprès d’élèves de C.P, de l’école Hoche à Saint-Brieuc à partir de pommes et autour de la question de COPIER/CREER…
Rapport de stage modifié réalisé par :
– AUGUIN Anne-Sophie
– LE GOFF Clémence
– MANINI Mathilde
– PAVIET-ROCHE Gwenaelle
Annexes :
python.espe-bretagne.fr/blog-plc1-arts-plastiques/wp-content//ANNEXES.compressed.pdf
Dans Les Corbeaux, Josef Nadj et Akosh Szelevényi, saxophoniste et poly-instrumentiste, poursuivent leur conversation en se tournant à nouveau vers la nature de leur région natale : comme l’indique son titre, c’est l’observation patiente, minutieuse des corbeaux et, en particulier, de l’instant fugace où ils se posent, où s’opère la transition entre le vol et la marche, qui a nourri cette performance. Cependant, dans le dialogue danse / musique, un troisième partenaire est invité à s’exprimer, à ”réagir librement”, à faire parler sa voix silencieuse : une peinture noire, brillante, fluide, qui, dans le fil du geste musical et chorégraphique, déposera la trace, témoin ou empreinte, du passage des oiseaux. Ainsi, par le mouvement dansé auquel il se livre au cours de cette improvisation – un mouvement qui engage progressivement sa main, son visage, son bras, puis son corps tout entier –, l’état que Nadj cherche à atteindre est une préparation au geste pictural. Où son “devenir-oiseau” se confond avec un “devenir-pinceau”. Myriam Blœdé
La fable de la Fontaine, revue et corrigée par deux chorégraphes contemporains de génie et leur compagnie: Montalvo Hervieu
http://www.numeridanse.tv/fr/video/430_le-corbeau-et-le-renard
Depuis ce matin, tout va mal ! Rien que des emmerdes … J’étais censé livrer une quarante-cinquaine de poussins à mon ami Hubert, et Hubert, il est pas du genre à te pardonner le péché originel. J’avais pas l’droit d’me louper sur ce coup … sous peine de me retrouver dans un avion direction Caracas.
Ça a commencé par un accident de bananes, j’aurais pu m’en douter. J’ai toujours dit que les fruits savaient pas conduire ! Toujours est-il que j’ai dû attendre un satané quart d’heure l’arrivée de la dépanneuse. Même que des chats avaient déjà commencé à éplucher la tôle, rien que des crevures ceux-là … Les dépanneurs se sont ramenés peinards, dans une théière qui arborait des graffitis obscènes, du genre de ceux qui font chialer ta grand-mère. Pendant qu’ils intervenaient, j’ai avisé une sacrée chienne qui faisait son sort à une andouille, de la vraie dentelle. Y’a des jours où j’me dis que la barbaque se la coule douce … J’ai enfin pu repartir, allez ! Ciao le banana split !
Moins de deux minutes après, ça a été au tour du passage à girafes d’entrer en scène. Faut toujours que je me l’prenne ! Les barrières désespérément closes, voilà un lièvre qui rapplique sur son solex. Il se range à côté de moi, l’œil abruti, et ce p’tit branleur me fait une patte d’honneur, gratos ! Oh malheureux ! t’aurais jamais dû sortir de ton gîte aujourd’hui. Je sors de ma caisse, qui commençait entre nous à flairer la basse-cour, et je te choppe l’énergumène par ses oreilles stupides. Il faisait moins le cuistre quand je l’ai envoyé se faire voir chez les poiscailles … Non mais quelle tanche alors ! Y’a plus de jeunesse, j’vous jure …
Quand j’ai enfin pu repartir, le soleil était déjà repassé sous la lune, l’empêchant de bronzer comme d’habitude … J’avais bien perdu quelques volatiles dans la bagarre mais j’étais tout de même déterminé à satisfaire Hubert parce qu’Hubert, il est pas là pour s’astiquer la glotte. J’ai appuyé sur le campagnol tant que j’ai pu, j’ai traversé les faubourgs de Carthage à toute berzingue, sans passer par la case Gustave, et là … Paf ! le radar qui me flashe. La prune et la moutarde m’ont fait éternuer de rage. Je commençais sérieusement à être au bout du mégot …
Texte crée par Wladimir,
sous l’impulsion de Claudette et Jean-Michel et mise en images avec Pascal