Méthodologie PPIS

Approche de la méthodologie PPIS fournie par Pascal Bertrand.

La méthodologie PPIS est une approche permettant d’analyser une œuvre d’art. Ci-dessous, vous trouverez la description de cette méthode ainsi que des exemples illustrés par des commentaires.

Dans ce document, vous pourrez lire une analyse des liens que l’on peut créer entre l’artiste, l’œuvre et le spectateur, à travers la méthodologie PPIS.

Programmes d’arts plastiques. Didactique-Pédagogie, imbrications. Conceptions de l’apprentissage et « modèles » didactiques: Enseigner Former Apprendre. L’élève – Le prof – Le savoir

La pédagogie porte sur l’acte éducatif et les relations avec les élèves. La didactique est une réflexion sur les mécanismes liés à l’acquisition des savoirs. Dans l’exercice du métier d’enseignant, ces deux dimensions sont étroitement imbriquées: le pédagogue (celui qui accompagne) fait d’abord un travail de didacticien, en déterminant des objectifs relatifs aux arts plastiques et les procédures connexes à mettre en œuvre. il invente les conditions d’émergence du processus créateur pour favoriser le caractère pluriel, voire divergent, de la pratique des élèves. Ces conditions fonderont leurs apprentissages autour des verbes d’action suivants (FAIRE – DIRE – PENSER -DECOUVRIR – COMPRENDRE -APPRENDRE – VOIR)

Lors de la conception d’une situation d’enseignement, les trois axes d’engrenages que sont la didactique, la transposition didactique puis la pédagogie, sont ci-dessous explicités:

Pour concevoir et étayer une situation d’apprentissage, l’enseignant doit se poser les questions suivantes :
 Quels sont les éléments du programme d’arts plastiques abordés ? Comment les rendre enseignables ?
 Qu’apprennent les élèves et comment y parviennent-ils ?
 Quelles sont les conditions pédagogiques mises en place ? Quelles peuvent être les pratiques engagées par les élèves ?
 Comment l’évaluation permet-elle aux élèves de se situer et à l’enseignant de fixer des objectifs, puis d’ajuster ses choix ?

Points sur les fondamentaux d’une séquence d’arts plastiques ou d’Histoire des Arts. Aides à la conception d’un dispositif d’enseignement ou d’apprentissage, plutôt destinées aux futur.es professeurs des écoles (PE M1 et M2):

PROGRAMMES DU CYCLE 2 ( p40 à 46) DU CYCLE 3 (p141 à 153) ET DU CYCLE 4 (p273 à 288)

Apprendre autrement : cours et exercices

Bill Devaux : Dossier analytique de lecture – « Arts Plastiques, éléments d’une didactique critique », B.A. Gaillot.

Alors, si nous tirons notre spécificité de quelques taches d’ombre, réjouissons-nous que les arts, plastiques ou visuels, puissent continuer à faire brèche au beau milieu de l’édifice scolaire et que puissent encore s’apercevoir, sans qu’il soit possible de les domestiquer totalement, quelques nuages… de “merveilleux nuages.”

Bernard-André Gaillot.

Trouvez ici une fiche d’analyse, de restitution, de l’ouvrage de Gaillot – lecture fondamentale de l’enseignement de notre si belle discipline. Elle a été rédigée via l’outil Notion.so, que je vous invite à expérimenter pour ce genre de rédaction.

Considérez cette fiche comme un compagnon de lecture, que vous pouvez vous approprier selon vos propres méthodologies, vos sensibilités…

Merci à Pascal pour sa confiance.

Le métier d’enseignant et l’épreuve d’entretien au Capes .

– Ci-dessous, quelques pages de manuels scolaires en partie scannées. Cela ne remplace pas la lecture intégrale de ces deux ouvrages de révision Capes et pour l’entrée dans le métier. Sinon, ils sont empruntables à la BU du site de Rennes.

De la didactique (Apprendre à questionner puis problématiser) à la transposition didactique en vue d’ enseigner (pédagogie). Exemple à partir d’ assemblages.

…/… où il est question notamment de faire la différence entre un problème ouvert, et un problème fermé, un problème posé et un simple exercice.

https://www.pedagogie.ac-nantes.fr/arts-plastiques-insitu/articles/didactique/enseigner-des-problemes-bernard-michaud–840907.kjsp?RH=1417250879110

Expliciter les termes du sujet, les mettre en tension, permet d’élaborer une introduction où sera défini avec finesse le contexte spatio-temporel des formes artistiques, circonscrit au filtre des notions plastiques adaptées au sujet. La problématique se trouve dans le sujet dont les termes ne doivent pas être tronqués, mais déployés en vue de construire un devoir sous forme dissertée. Cette opération indispensable implique une hiérarchisation des idées grâce à un fil conducteur annoncé dans un plan clair. Une problématique est un questionnement qui n’amène pas la réponse « oui » ou « non », mais un ensemble des liens et d’articulations entre les différents problèmes posés par le sujet. Problématiser, c’est explorer les relations entre différents problèmes. Dans la forme dissertée, il convient de resserrer peu à peu le propos (de l’idée générale vers une proposition plus délimitée), en s’appuyant dans la construction de son écrit sur le corpus des documents.

  • Quelques pistes pouvant aider à la problématisation du questionnement suivant : Dans quelle mesure les créateurs contemporains, en proposant des représentations et des usages inédits de l’espace public, interrogent-ils de nouveaux espaces citoyens. ‐ Un habitant devient-il citoyen en s’engageant dans « son » espace public ?‐ Quelle est la nature de cet engagement ? Est-elle d’ordre social, d’ordre artistique, d’ordre politique ? ‐ Quel rôle attribuer à ces créateurs contemporains et est-il forcément toujours question d’art ?‐ Une interrogation pouvait également émerger : à partir de quand un espace public devient-il un espace citoyen, et en quoi une intervention de type artistique change-t-elle le statut de cet espace ? ‐ Comment nommer les créations, les mises en situation en regard de l’histoire des arts plastiques ?
  • Questionnement: Comment le dessin, traditionnellement surtout envisagé comme une technique d’étude et de reproduction fidèle d’un modèle, est devenu un domaine artistique à part entière, contribuant notamment à l’évolution des pratiques de la création contemporaine.
  • Questionnement: En quoi les pratiques artistiques contemporaines élargissent notre perception de la couleur.
  • – Comment les gestes peuvent-ils s’affranchir d’outils pour réinventer leur relation à la matière ?
    -Comment les gestes peuvent-ils se réinventer en expérimentant de nouvelles matières et outils ?
    -En quoi les avancées techniques induisent-elles de nouvelles pratiques artistiques ?
    -Comment le geste, les outils, les approches de la matière s’émancipent-t-ils dans la pratique artistique contemporaine ?

Démarche d’enseignement et démarche de projet en Arts Plastiques

Provoquer l’implication des élèves par l’étonnement

« Éduquer et former requièrent l’attention à ce qui met l’intelligence en mouvement », explique Philippe Meirieu dans un article publié en 2014.
Pour apprendre, il faut donc réfléchir de façon active. Là se pose un premier défi pour l’enseignant : celui du basculement de l’état passif de toute une classe vers un état actif. L’une des méthodes les plus efficaces pour y parvenir est de faire naître chez les apprenants de l’intérêt pour leur activité en provoquant volontairement leur implication : il s’agit de l’étonnement.

Le mot « étonnement » vient du latin attonare, qui peut être traduit littéralement par l’expression « frappé par la foudre ». Dans les années 1930, John Dewey décrit l’étonnement comme « la pulsation essentielle de la vie mentale ». L’étonnement apparaît donc comme un choc ou un saisissement.
Pourtant, selon Philippe Meirieu, « L’étonnement vient toujours à bas bruit, avec un froncement de sourcil ou un léger mouvement de tête » : bien que choc, trahi par quelques indicateurs physiques, l’étonnement se fait en premier lieu discret.
L’étonnement, c’est ainsi la traduction d’une anomalie sous la forme d’un choc troublant notre monotonie. Les vagues qu’il provoque sont légères : il revient à l’élève d’y prêter attention en endossant un rôle d’enquêteur parti sur les pistes des causes de cet imprévu émergé du réel. Prendre le temps d’aplanir les ondes de choc d’un étonnement, en faire l’expérience, conduit l’élève à une compréhension nouvelle du monde : c’est l’apprentissage.

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Ce TER rédigé par Jérémy Palis et Romain Pacaud est complété par nos deux travaux de recherches ainsi que plusieurs fiches de préparations de cours en annexes.

Il fait 84 pages, CERTES, mais n’ayez crainte : il y a quelques images 🙂 …..et beaucoup d’annexes.

Bonne lecture !

Les Arts Plastiques, ça sert à quoi ? Et aides pour la prise en charge des classes et relations avec le tuteur lors des stages

Neuf fiches réalisées par un groupe de recherche de l’académie de Caen:

Tête, portrait, totem, fétiche, idole. Initiation au volume par modelage, assemblage ou sculpture -Ateliers d’arts plastiques 1er et second degré

Investigations-interventions in-situ des étudiant.es dans le parc de l’INSPE, sur, autour, avec Dame nature ou le monde du vivant :

La classe-promenade ou classe-dehors: Enseigner dehors (enjeux, organisation etc) – enseigner le dehors (éveil à la conscience écologique etc) – enseigner avec le dehors (travailler sur place, c’est-à-dire in-situ, à partir des qualités physiques des éléments naturels utilisés comme matériaux. On peut ainsi avec les élèves; collecter, prélever, trier, classer, recycler, dessiner, frotter, photographier, associer, intégrer ou détourner à des fins plastiques. Tirer parti du potentiel de signification de la nature, du monde du vivant( comme énergie, croissance, flux, propice au changement, à l ‘action du temps ) dans une intention artistique. Autrement dit, se servir du caractère sensible des choses afin d’amener l’élève à raisonner de lui-même. C’est donc un enjeu sanitaire, social, pédagogique et écologique !

Carnets de rivages réalisés au bord de la mer en CE2: productions d’écrits, dessins sur le motif, frottages, prélèvements, collectes, collages, compositions, fabrication d’un livre-objet pour la classe

Un ouvrage récent que je vous recommande vivement. Un précis de pédagogie et un manifeste pour une éducation qui, par le contact avec la nature, permette à chacun et chacune de renouer le lien avec lui-même, avec les autres et avec le monde. l’école dans et avec la nature – la révolution pédagogique du XXI e siècle par Corine Martel et Sylvain Wagnon – éditions ESF collection dirigée par Philippe Meirieu

Article de Télérama sur la classe dehors paru en août 2023:

Références cinématographiques:

Les géants de Bouli Lanners en 2011. La présence du paysage dans cette histoire d’enfants est essentiel. Il est aussi  peintre et tous ses films sont portés par le paysage. Captain Fantastic de Matt Ross, 2016. Une belle histoire sur une famille qui quitte le monde pour se réfugier dans la nature. Into the wild, de Sean Penn, 2007. Une confrontation humanité culture.

« Pour faire un jardin, il faut un morceau de terre et l’éternité. »

Gilles Clément dans le jardin en mouvement – paysagiste, écrivain, créateur du jardin du musée du quai Branly, du parc André Citroën à Paris

 Visitez le jardin de Rocambole (https://www.jardinsrocambole.fr/) et le festival international des jardins de Chaumont sur Loire (https://domaine-chaumont.fr/fr/festival-international-des-jardins), ce sont des endroits plus ou moins proches de Rennes qui sont très inspirants.

Pour finir, un lien vers l’univers de Laurent Tixador :

Atteindre le Pôle Nord, organiser sa propre traque, vivre à la manière des hommes préhistoriques, voyager dans un tunnel sous terre : Laurent Tixador, né en 1965, est un artiste de l’expérience extrême. Après une série de performances réalisées en duo avec l’artiste Abraham Poincheval dans les années 2000, il agit désormais en solo, produisant des sculptures témoignant de ses aventures.

https://www.arte.tv/fr/videos/074719-016-A/laurent-tixador/