Chloé Le Fralliec M1/G4 – Diptyque Gwenn ha du (noir et blanc)

Le thème de l’arbre imposé pour le TP « du graphisme au dessin », nous avions une liste d’incitation au choix. J’ai choisi d’explorer la N°4: Dessinez un arbre… du plein au vide…

Le point de départ de Gwenn ha du est un pochoir. Celui-ci a été réalisé grâce à la photocopie d’une image contrastée d’arbre sur un transparent (silhouette transparente sur fond noir), puis découpée au cutter. En a résulté, deux pochoirs de l’arbre: un «négatif» et un «positif».

J’ai choisi de travailler en noir et blanc car la notion de contraste m’a semblé importante pour l’utilisation des pochoirs ainsi que pour répondre au mieux à la notion de plein et de vide.

diptyque

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Performance-atelier d’un illustrateur…

Bruno Pilorget,  illustrateur d’ouvrages de littérature de Jeunesse, est venu à l’espace audiovisuel de l’IUFM, parler de son travail, pinceau à la main. Auteur « d’ Omoutou  » en écho à l’univers du sculpteur contemporain Ousmane Sow, « La grande vague » en résonance avec l’œuvre d’Hokusaï (1830), de carnets de voyage au vietnam…Bruno nouis a fait rêver durant plus de deux heures.

Il participe le week-end du 08/12/2012 au salon annuel du livre de Ploufragan…

Ces principaux ouvrages sont consultables à la médiathèque de l’IUFM.

Merci à Claudette Lusseau pour l’organisation de cette formidable prestation graphique.

performance-conférence de l'illustrateur
performance-conférence de l'illustrateur

Stratégie poétique et militaire

Pour tromper l’ennui, je crée, j’écris et je lis.
J’ai érigé une montagne de romans,
Une forteresse imprenable qui me protège de mes ennemis.

Pour tromper l’ennemi, j’ai appris à lui sourire, à le dompter.
J’ai mis au point une sorte de stratégie militaire :
J’ai feind d’enterrer la hâche de guerre
Pour mieux le vaincre et triompher.

Je danse et je chante ma joie comme ma tristesse.
Je bois le vin jusqu’à la lie et feind l’ivresse.
En vérité je suis sur mes gardes jour et nuit.

J’apprivoise doucement mon crocodile.
Je perce à jour les mystères sombres et vils,
Et la part d’ombre qui entache ma vie.

Katia Bodenes

Viste de l’atelier d’Anne Le Mée par le groupe cellul’art

Choix des esquisses, croquis et empreintes d'Anne Le Mée
Choix des esquisses, croquis et empreintes d'Anne Le Mée
le groupe de cellul'art dans l'atelier d' Anne Le Mée
le groupe de cellul'art dans l'atelier d' Anne Le Mée

sculpture sonore démontée
sculpture sonore démontée

Exposition d’Anne Le Mée à la galerie d’art de l’IUFM de Saint-Brieuc

Le travail d’Anne Le Mée et plus particulièrement sa démarche plastique serviront de point d’ancrage artistique au groupe de cellul’art.
Plusieurs rencontres et interventions de l’artiste ont déjà eu lieu. Ce groupe constitué de vingt étudiants en Master 1 et 2 entamera un travail de médiation culturelle et sa mise en oeuvre pratique et pédagogique auprès d’élèves de primaire, en cycle 1, 2 et 3.

Ainsi, cinq classes de l’école Jean Nicolas de Saint-Brieuc ainsi qu’une classe de Boqueho sont concernées par leur intervention. Durant l’année, quatre séances d’arts visuels en milieu scolaire sont déjà prévues.
La restitution finale sera présentée à la galerie d’art de l’IUFM de Bretagne, site de Saint-Brieuc, le 15 mai 2013
affiche-expo_SB anne le mee

CELLUL’ART début du projet 2012/2013 – classe GS/CP

Le projet CELLUL’ART de cette année portera sur les formes de la nature, thème inspiré par l’Artiste Anne Lemée que nous avons rencontré.

Nous intervenons dans 6 classes dont 5 à l’école Jean-Nicolas à Saint-Brieuc et 1 à l’école de Boquého.

Les groupes travailleront sur : la toile d’araignée, les états de l’eau, les arbres, la nature en objet de peinture, …

Le projet CELLUL’ART de cette année portera sur les formes de la nature, thème inspiré par l’Artiste Anne Lemée que nous avons rencontré.

Nous intervenons dans 6 classes dont 5 à l’école Jean-Nicolas à Saint-Brieuc et 1 à l’école de Boquého.

Les groupes travailleront sur : la toile d’araignée, les états de l’eau, les arbres, la nature en objet de peinture, …

Voici le projet de la classe GS/CP de l'école Jean- Nicolas
Voici le projet de la classe GS/CP de l'école Jean- Nicolas
Enseignante : Marie-laure

Etudiantes :
– M1 : Katia, Solenn et Janick
– M2 : Sonia et Anne Cécile

Projet d’Art visuel envisagé sur le thème : les formes et les états de l’eau.

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Pistes de travail à partir de l’exposition Peter Johnson

Processus de création se terminant par mosaïque de photographies.

Il est important de penser au didactique avant de mettre en exergue le pédagogique.

devant le groupe de cellul'art
devant le groupe de cellul'art

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Caraco

J’ai échoué, j’ai échoué sur une île
Aride et hostile. Où aucun arbre ne semble porter ses fruits.
Ecorchée par les rochers, je panserai peu à peu mes plaies.
J’amarre mon radeau de fortune à un arbre étrange.
Que faire de tous mes bagages, valises et malles ?
Les laisser ? Et portés par les courants forts,
Ils échoueront sur d’autres rives.
Lasse et blessée, j’aperçois soudain sur l’Autel
Une petite bête innocente qui gît, sacrifiée
Pour calmer je ne sais quel dieu en colère.
J’ai échoué sur cette île…
Je dois bâtir pour cette nuit une hutte.
Cueillir des fruits. Faire un feu pour me réchauffer.
Je suis Robinson en jupons et caraco.
J’érigerai demain une ville fortifiée pour me protéger.
J’apprendrai seule à me défendre. Il le faut !
(Même si parfois je me sens Don Quichotte qui lutte
contre de gigantesques moulins à vent.)
J’ai échoué, j’ai échoué sur une île
Qu’il me faudra apprivoiser et explorer.
Est-elle déserte ou habitée ?

Katia B.

Mémorial de l’abolition de l’esclavage – Nantes

Comment mettre en scène la mémoire et les traumatismes dans un espace public ? Avec quels médiums ? Faut-il effleurer ces pans violents et criminels de l’Histoire pour ne pas choquer ou les exposer à la lumière crue du jour ? Théâtraliser ou édulcorer l’atroce réalité ? Krzysztof Wodiczko et Julian Bonder ont tous deux travaillé sur le sujet.
Quand on entre sur l’esplanade, le parvis est jonché de plaques commémoratives : des noms d’expéditions, de bateaux négriers… (ne pas regarder le ciel sous peine de ne rien voir). Ensuite, on entre dans la partie souterraine de l’exposition. La part d’ombre et sombre de l’Histoire. Quelques dates importantes sur une frise nous rappellent que l’abolition de l’esclavage a maintes fois été votée, puis l’esclavage rétabli etc. Des lumières rouges-sang. Des portraits d’esclaves noirs que l’on devine. Une bande sonore nous renvoit des bruits presqu’inaudibles de chaînes d’esclaves, de la mer déchaînée et quelques paroles. On se croirait dans la cale d’un bateau négrier. Sur chaque panneau oblique, les mêmes mots gravés et répétés comme un leitmotiv et dont voici quelques-uns : Mom sa bop, Fahafahana, Ufolo, Liberdade, Freedom, Liberté ! La liberté, en toutes langues, en tous pays. Un rêve ? Une utopie ? Sont gravées aussi les citations d’hommes politiques, écrivains, artistes, hommes d’église… Des témoignages d’anciens esclaves. Des extraits de poèmes, de chansons, de Negro spirituals. Au bout du parcours qui forcément informe, bouleverse, choque et fait réfléchir, une petite ouverture nous laisse entrevoir le Palais de Justice -ce grand bâtiment noir, sur l’autre rive.
Katia B.

Voyage à Nantes – Playgrounds 2

Jouer au badminton avec un filet haut de 2 m 50 sur un terrain de jeu en couleurs, (du coup se sentir lilliputien). Faire du basket équipé de lunettes 3D, avec un vrai ballon mais un faux panier (en 3D). Taper dans un club de golf dont l’extrémité est une chaussure à talon haut. Etc. Vous en aviez rêvé ? Playgrounds l’a fait !
Jusqu’au 15 août, le Lieu Unique propose une exposition hors du commun qui place le spectateur non plus dans le rôle du « benêt » admirant les oeuvres bouche-bée d’admiration mais dans la position d’acteur. Pour une fois son corps, plus que son âme, peut entrer dans le jeu : courir, dribbler, lancer, sauter, tomber, jouer… Tout est possible. Il peut aussi être filmé durant une performance : son image est ensuite projetée sur grand écran, face aux starting-blocks.
Ces jeux, inspirés de jeux existants, sont revisités, pensés et construits par des équipes d’architectes de Nantes, Paris et Rennes. Ainsi cette exposition est à la frontière de l’architecture, du conceptuel, de l’installation et de la performance (surtout celle des gens qui, comme moi, ne sont pas sportifs). Je pense y retourner, surtout pour le badminton géant !
Katia B.