La création d’un mobile sonorisé nous a permis de travailler la notion du volume, tout en exprimant transparence, légèreté et équilibre. C’est le mystère du physalis qui a orienté notre recherche plastique et sonore, par l’utilisation de matériaux traduisant le physalis dans son état de fleur sublimée. La cohérence de l’oeuvre se trouve renforcée par l’ajout d’un univers sonore sur base de travail vocal comme un écho à la nature…
Comment retranscrire émotions et ressentis à partir du vivant ? Comment représenter l’éphémère, la transparence, la légèreté, la fragilité et le mystère à partir du physalis ? Représenter, est-ce reproduire ?
« Le travail de l’artiste est toujours d’approfondir le mystère. » Francis Bacon
Cohérence de projets collaboratifs en arts plastiques : le « monde des idées » de Platon
Cage d’amour et physalis habitable : une idée usuelle
Voulez-vous voir un physalis géant? Avez-vous jamais habitez un physalis? C’est l’occasion. Nos œuvres vont vous prendre dans un autre monde, un monde imaginaire et beau. Des belles sculptures résultantes de différents assemblages sont à découvrir.
Analyse d’une séquence mise en place en langue bretonne avec des élèves de Toute Petite et de Petite Section.
Cette séquence était en lien étroit avec la découverte du monde et la découverte sensorielle. Elle est donc à mi-chemin entre découverte du monde et pratique artistique, l’une n’allant pas sans l’autre et vis-versa. Tout au long de cette séquence il a été question de classer selon des critères sensoriels variés.
L’ensemble des productions finales des élèves
Robert Rauschenberg, Collection, 1954-1955 exposée au Musée d’Art Moderne de San Fancisco (SFMOMA) 203.2cm x 243.84 cm x 8.89 cm huile, papier, tissu, bois, métal sur toile
Comment passer à côté ? comment ne pas voir l’architecture qui nous entoure ? Ou alors comment, en passant, peut-on observer et se poser des questions ?
Comment passer à côté ? comment ne pas voir l’architecture qui nous entoure ? Comment alors, en passant, peut-on observer et se poser des questions ?
L’architecture, est-ce de l’art ou de la technique ?
L’élève de maternelle ne se pose pas ces questions. Lui faire prendre conscience de se qui l’entoure, le faire observer, se poser des questions, exprimer des sentiments, ressentir, est déjà une petite révolution dans son esprit.
Attention de bien observer la carte, il y a des liens cliquables.
A
Je pense qu’il faut partir de leurs expériences puis de ce qui est proche d’eux et de leur vécue, et leur montrer d’une manière différente ce qui nous entoure.
Il faut qu’ils vivent leur environnement
Inhabitable Bridge – Dave Eaton + Geoffrey Klein + Michael Wetmore
Création d’un élève, c’est quoi un pont en graphisme ? Première manipulation.
LUCILLE (MS)
« C’est un pont, il y a des gens. Les gens ont décoré le pont, parce qu’ils trouvaient qu’il était grand donc ils l’ont décoré. Ils ont décoré avec des boules et des ronds et des ponts. Le pont il est dans la ville, il s’est décoré dans la ville dans sa petite cachette. »
L’origine de ma séquence est issue de ma pratique personnelle dans laquelle j’ai eu l’occasion de manipuler des pans de tissu.
Cette expérience combinée aux points de programme de 2008 « Découvrir une nouvelle matière » et « Adapter son geste aux contraintes matérielles » m’ont donnée envie de faire découvrir le tissu aux élèves d’une classe de moyenne section.
Un reportage sur l’artiste Simone Pheulpin m’a donnée l’idée de la mise en œuvre et du but final de la séquence. Ceci correspond au point de programme « réaliser une composition en plan ou en volume selon un désir exprimé ».
Un constat des programmes comme point de départ : la danse dès le cycle 2 entre dans le champ de l’éducation physique et sportive et les arts visuels dans celui de la culture humaniste. Ne serait-il pas intéressant de lier ces deux apprentissages, de voir où la réunion des deux peut faire sens pour les élèves ? Suite à ces interrogations et dans le cadre du stage effectué en janvier 2015 dans la classe de grande section de l’école maternelle de Trémuson, j’ai conçu et réalisé une séquence sur deux semaines et demi pour les 29 élèves. Elle a comme toile de fond permanente la problématique suivante : comment passer concrètement de l’un, la danse, à l’autre, les arts visuels (et réciproquement) ? A partir de verbes d’action connus des élèves, je décide de structurer une démarche d’apprentissage basée sur des séances alternant temps de motricité puis temps d’arts visuels. Continuer la lecture de « Actions ! Les verbes d’action : de la motricité à l’art visuel »