Projets artistiques pilotés par l’artiste Guillaume PELLAY, encadrés par Karine GAUDICHON et Fabrice ANZEMBERG, en partenariat avec le FRAC Bretagne et Alice MALINGE responsable des publics et à l’initiative de Pascal BERTRAND.
Projets menés par les Master MEEF 1 Arts Plastiques: Zoé, Bill, Peter, Mélanie, Aurore, Lilou, Perine, Fabrice, Baptiste, Nicolas, Louison, Justine, Lise, Léa, Thaïs, Killian, Anaelle, Mahaut, Théo, Noah, Eugénie, Gwendoline, Lucie, Mathilde, Léonie et par les étudiant.e.s et stagiaires M2: Pierre, Leelou, Judith, Antoine, Alice, Erwan, Jérémy, Léa, Romain, Charlotte, Clarisse, Léa, Manon, Annelys.
Un livret a été édité, recueillant les notes d’intention sur les productions exposées, ci-après:
Présentation de la démarche de l’artiste aux étudiantes et étudiants. Auto-édition – entre livres d’artiste et fanzines tendance Punk des années 70 – foire off print à Paris – tirages limitées donc difficultés à obtenir.
Collectif « Zines of the zone » zones autonomes temporaires » sorte d’eutopie pirate – scène techno – pratiques depuis 2012 – Projet « mur de l’atlantique » sur son site: https://www.experiments.fr/– culture technos illégales et free party . En présence de Corentin, stagiaire au FRAC en Master Histoire de l’art et recherche à Rennes 2 – capsule son de 15 mn – recherche portant sur les blockhaus et bunkers dans l’art.
Enquêtes menées par le groupe, à partir d’une ancienne boîte de nuit « Le mirage » au Rheu. Notions de mirage – représentation – souvenirs etc
Recueil des pratiques plastiques et artistiques auprès des étudiantes. Idées de projet des M1: photographie, installation, graffiti sur les murs du lieu (dépôt de colis Mondial Relais aujourd’hui), documentations historiques, archives, cadastres, documentations en ligne, captures d’écran, faire du sampling des sons recueillis, la question du fait divers, dessins d’observation, productions textuelles, interviews, captations sonores, vidéos, photos . Restitution de la résidence à la galerie Ec’arts le vendredi 22/12 à partir de 17h.
Makiko nous présente son travail, sa démarche et les projets et nombreuses commandes réalisés ( Ackerman, abbaye de Fontevraud, Frac des pays de la Loire, Hotel à Nantes etc) ainsi que son site: http://makikofuruichi.com/. Shigeru Mizuki, est un auteur de mangas qui a beaucoup influencé Makiko, enfant. Elle s’inscrit dans la tradition des Yokaï. Sa démarche oscille entre hasard et intention, de l’informel d’une tâche à son interprétation, en s’ouvrant au principe de sérendipité et en faisant preuve de sagacité artistique.
Eléments de vocabulaire: Yokai : Ce sont des spectres imaginés, ils sont différents des monstres européens car ils peuvent avoir une apparence rigolote (repoussante également) et être bienveillants (malveillant également). Il en existe différentes catégories.- Tsukumogami : Ce sont des peintures qui représentent des objets du quotidien détournés sous forme figurative. Ce sont des objets qui prennent vie et se transforment en Yokai.- Amabie : Ce sont des figures peintes destinées à lutter contre les épidémies, des Yokai qui combattent les épidémies comme la peste ou le covid.- Oni : Des Yokai malveillants qui font office d’ennemi commun, on les accuse de différents malheurs. Makimono: peinture présentée en rouleau, pour une lecture de la droite vers la gauche.
Aquarelle de MakikoAquarelle de MakikoAquarelle de Makiko
« Après une formation de peinture académique dans une école d’art au Japon, Makiko Furuichi part pour la France où le choc culturel est tel, que l’artiste remet en question tout son enseignement classique. Bien que passée au prisme de la vidéo ou de l’installation, la peinture reste au cœur de son travail. Adepte de la technique de l’aquarelle, elle peint directement sur les supports, parfois à même les murs, pour tester ses capacités et ses limites, laissant la couleur évoluer d’elle-même sans possibilité de repentir. Les sujets qu’elle représente (animaux, personnages, végétaux) font partie de ses rêves et flottent dans un imaginaire qui lui appartient, teinté de souvenirs d’enfance et de croyances aux choses qui l’entourent. Souvent, les motifs s’échappent du cadre de la peinture et prennent la forme d’objets (en céramique, bois, tissu…) dans des installations à l’atmosphère contemplative et méditative. L’artiste aime jouer avec les échelles et les points de vue pour créer un univers onirique, à la frontière de la réalité et du rêve » . Texte du Frac Bretagne à partir des deux oeuvres appartenant à la collection du FRAC Bretagne « Le flux des âmes » Septembre 2022
Photographies des différents ateliers menés autour des opérations plastiques que sont révéler et dissimuler – prolonger/détourner – froisser/défroisser – intégrer/réhausser:
Photographies des étudiant.e.s durant la réalisation de fresques sur les murs. Révéler/dissimuler des formes, figuratives ou non – intégrer un élément architectural à sa composition:
En écho au processus créatif de Makiko et plus particulièrement ici, de Sarkis, des élèves de cycle 2 expérimentent un atelier de pratique plastique. Lors d’une visite d’une exposition de Sarkis au château d’Angers, ils suivent un protocole crée par l’artiste. La magie, la paréidolie, le hasard et l’intention sont au rendez-vous… Mots-clefs: dilution -apparition – épanouissement – attraction – répulsion -encerclement – fusion – fragmentation – concentration etc :
Projet d’investigation plastique de l’oeuvre monumentale d’Aurélie NEMOURS « l’alignement du XXI e s » à faire lors de l’après-midi en visite au FRAC:
En déambulant dans l’espace de l’oeuvre et l’espace crée par l’oeuvre, à l’aide de votre corps, entendu comme outil, mètre-étalon, « prenez la mesure de l’espace arpenté ». Modalités par groupe de 4. Durée 30 mn + 5mn de restitution. Techniques: croquis, photos, vidéos, performances
représenté par la galerie Anne Barrault à PARIS 3ème
» À quoi ça sert de savoir dessiner ? Je parle juste de cette capacité à faire un truc ressemblant, je n’investis rien d’artistique dans cette question ; et j’entends par « servir » une fonction aussi servile que celle de l’ouvre-boite ou du démonte-pneu ». « À quoi ça sert de savoir dessiner ? Aujourd’hui, j’aimerais que cette compétence ne soit jamais utilisée comme un ouvre-boite ou un démonte pneu, plus jamais pour un portrait-robot, mais plutôt à soigner la mémoire de rencontres qui ont vraiment compté » propos tenu par Guillaume suite à la rencontre dramatique avec Roman Coelho et la peinture « prénom Roman » qui découlera de cet évènement.
Univers, sources et matériaux de départpour Guillaume : s’inspirer d’un dictionnaire illustré ancien, en soulignant le rapprochement incongru d’images, comme véritable point de vue idéologique sur notre connaissance du monde – questionner les rapports texte/image/dessins, tantôt illustratifs, redondants ou divergents – collecter des cartes postales anciennes annotées, pour y déceler des histoires improbables, décalées, oniriques, pour s’infiltrer dans ces correspondances inconnues, ces échanges épistolaires – cultiver le goût pour les collections d’images, les vignettes illustratives, les fiches pédagogiques illustrées de son enfance – assumer son intérêt pour l’illustration, le livre jeunesse des années 1970, le jeu des sept erreurs (Télé 7 jours de 1981), les comics, bandes dessinées… Guillaume se dit graphomane obsessionnel, collectionneur et dresse un inventaire du quotidien, du réel, en y prélevant un répertoire onirique, de contes ou de fictions fantastiques, propice à déclencher le sens et le récit chez le spectateur. Il utilise volontiers l’application « Google keep » comme bloc notes pour ses recueils de dessins, dessins au doigt fait depuis le téléphone portable . « Je fais le ménage dans tous les récits que je croise, jusqu’à les épuiser, pour les classer ensuite »- « la mécanique est souvent la même: une personne te fait une remarque, puis un évènement survient et l’enquête commence ». Il s’attaque aux formes convenues d’exposition: » il ne s’agit pas d’une attitude citationnelle mais bien plutôt iconographe ». Pour aller plus loin, consulter les notes ci-dessous prises par Pascal, depuis les livres et ouvrages de/ou sur Guillaume, consultables au fonds documentaire du FRAC Bretagne. les dessins s’inspirent des œuvres que nous aurons à notre disposition au FRAC: